Bellecombe-Tarendol

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Bellecombe-Tarendol
Bellecombe-Tarendol
église de Bellecombe
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
François Gross
2020-2026
Code postal 26110
Code commune 26046
Démographie
Gentilé Bellecombois, Bellecomboises
Population
municipale
69 hab. (2021 en diminution de 19,77 % par rapport à 2015)
Densité 5,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 09″ nord, 5° 21′ 14″ est
Altitude Min. 474 m
Max. 1 312 m
Superficie 13,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Buis-les-Baronnies (avant mars 2015)

Localisation
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Bellecombe-Tarendol

Bellecombe-Tarendol est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Bellecombois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bellecombe-Tarendol est située à 26 km de Nyons.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau Bellecombe est un affluent de l'Ennuye. Il a sa source sur la commune de Saint-Sauveur, traverse celle de Bellecombe et se jette dans l'Ennuye après 4,15 kilomètres de parcours. En 1891, sa largeur moyenne est de 6,80 m, sa pente de 103 m, son débit ordinaire de 0,40 m3, extraordinaire de 6 m3[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 930 mm, avec 7,5 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Bésignan à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est accessible par la route départementale RD 162 depuis Saint-Sauveur-Gouvernet, au sud, ou Rémuzat au nord, via le col de Soubeyrand.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bellecombe-Tarendol est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62 %), cultures permanentes (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), terres arables (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), prairies (0,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1380 : Castrum de Bella Comba (archives du Rhône, fonds de l'Île-Barbe) / (cartulaire de l'abbaye de l'Île-Barbe[réf. nécessaire]).
  • 1660 : Bellecombe-Tarandol (archives de la Drôme, B 984).
  • 1891 : Bellecombe, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

Non daté[réf. nécessaire] : Bellecombe-Tarendol.

Étymologie[modifier | modifier le code]

« Belle Combe », de l'adjectif masculin occitan bèl et de comba (« vallée sèche »)[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Il y a trois terres ou seigneuries : Bellecombe, Pennafort, Tarandol :

  • Bellecombe[14] :
    • 1355 : appartient aux Rémuzat.
    • 1474 : passe (par mariage) aux Theys.
    • 1540 : passe aux Maubec.
    • 1590 : vendue aux La Tour.
    • En 1789, monsieur d'Albert et monsieur de Soissan sont seigneurs de Bellecombe.
  • Pennafort[16] :
    • Fief de la baronnie de Montauban.
    • 1330 : appartient aux Rémuzat.
    • Vers le milieu du XVIe siècle : passe aux Achard-Ferrus.
    • 1590 : vendu aux La Tour. Ces derniers l'unissent à leur terre de Bellecombe.
  • Tarandol[17] :
    • Terre du fief des barons de Montauban et de l'arrière-fief des abbés de l'Île-Barbe.
    • 1330 : appartient aux Montferrand.
    • 1338 : passe aux Rémuzat. Ils l'hommagent alors aux dauphins.
    • 1407 : passe (par mariage) aux (de) Pierre. Ils la possèdent encore en 1540.
    • Après 1540 : acquise par les Achard-Ferrus.
    • 1590 : vendue aux La Tour-Gouvernet, ses derniers seigneurs.

Il y a un péage au col de Soubeyrand jusqu'au XVIIIe siècle[18].

Avant 1790, Bellecombe était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron[14].

Pennafort[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 1284 : mention du fief : Castrum de Pennaforte (Valbonnais, II, 118).
  • 1294 : mention du fief : Castrum de Perreria Forti et Castrum Penne Fortis (inventaire des dauphins, 231 et 243).
  • 1778 : mention de la montagne : Penafol (alman. du Dauphiné).
  • 1790 : mention de la montagne : Pennaforts (État du clergé).
  • non daté : mention de la montagne : Pennafoy (pl. cad.).
  • 1891 : mention de la montagne : Pennafort, montagne, commune de Bellecombe.

Tarandol / Tarendol[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[17] :

  • 1183 : mention du prieuré : Ecclesia de Torrendos (Masures de L'Île-Barbe, 117). C'est un prieuré de l'ordre de saint Benoît et de la dépendance de l'abbaye de l'Île-Barbe, dont l'église était sous le vocable de Saint-Étienne et qui était uni, dès le XIVe siècle à celui de Saint-May.
  • 1242 : Castrum Torrendosium (cartulaire de l'Île-Barbe).
  • 1261 : mention du prieuré : Prioratus de Tenendox (Masures de l'Île-Barbe, 117).
  • 1284 : Castrum de Terendos (Valbonnais, II, 118).
  • XIIIe siècle : Fortalicium super Torrendos (cartulaire de l'Île-Barbe).
  • XIIIe siècle : mention du prieuré : Prioratus de Terendos et Prioratus de Terrandos (cartulaire de l'Île-Barbe, 74 et 82).
  • 1378 : Terendosium (archives de la Drôme, E 1239).
  • 1563 : Tarandoux (archives de la Drôme, E 2239).
  • 1788 : Terandol (alman. du Dauphiné).
  • 1891 : Tarandol, hameau de la commune de Bellecombe.

Non daté[réf. nécessaire] : Tarendol.

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, Bellecombe fut compris dans le canton de Sainte-Jalle, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Buis-les-Baronnies[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

mairie de Bellecombe-Tarendol

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Adrien Pernet    
mars 2008 En cours Alain Ricard[19] SE Retraité agricole

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

En 2021, la commune comptait 69 habitants[Note 2], en diminution de 19,77 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
100100246217271281300313310
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
305273265265266214217195192
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
19217615313112811310111791
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
969781868575929494
2017 2021 - - - - - - -
7569-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune ne compte aucun établissement scolaire. Les élèves se rendent à Nyons à partir de la 6e, et à Saint-Sauveur-Gouvernet ou Sainte-Jalle jusqu'au CM2.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : dimanche suivant le [18].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

  • Rocher de l'Aiguier. Le site est aménagé pour la pratique de l'escalade sportive. Il se situe à proximité du village. Il s'agit d'une lame calcaire, et on y trouve une quarantaine d’itinéraires avec 90 mètres de hauteur maximale.

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique de Bellecombe-Tarendol dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[24].

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : bois, lavande, oliviers, vergers, ovins, caprins (tommes de chèvre)[18].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église de Bellecombe.
  • Vieux village en amphithéâtre[18].
  • Église Saint-Laurent de Bellecombe-Tarendol, inachevée, du XXe siècle[18].
  • Chapelle à Tarendol[18].
  • Croix de pierre du XVIIe siècle[18].
  • Chapelle Saint-Étienne ruinée[18].
  • Château ruiné de Pennafort[18].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Région accidentée et pittoresque[18].
  • Panorama du col de Soubeyrand (990 m)[18].
  • Grottes[18].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Bellecombe-Tarendol possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 32 (deux articles redondants).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bellecombe-Tarendol et Bésignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 32.
  15. Pierre Palengat, La Drôme insolite: d'Aix-en-Diois à Volvent : les 370 communes du département : La Drôme historique, monumentale, anecdotique, légendaire, statistique, culturelle, page 65, (id).
  16. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 260.
  17. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 383-384.
  18. a b c d e f g h i j k l m et n Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Bellecombe-Tarendol.
  19. Bellecombe-Tarendol sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. paroisse de Bellecombe-Tarendol